Peut-être physique, psychologique (verbale, non verbale), interpersonnelle, collective, étatique/policière, symbolique, auto-infligée...
Premièrement, la violence monopolisée par l’Etat, permet de maintenir les systèmes de domination à un niveau global par la répression et la coercition sur des catégories de populations, des groupes sociaux etc. (par exemple en entretenant la peur avec les violences policières et la prison).
Deuxièmement, la violence peut aussi servir à des luttes et à des résistances collectives et individuelles en réaction à des dominations. Cet usage de la violence se retrouve dans des pratiques de luttes, d’autodéfense, pour instaurer un rapport de force afin de combattre les rapports sociaux existants.
Et troisièmement, elle peut s’exercer envers soi-même ou dans les rapports individuels tout en se nourrissant des différents axes d’oppression pour s’exercer. C’est aussi l’ensemble des violences individuelles qui permettent de renforcer et maintenir les systèmes de domination. Ces violences peuvent être unilatérales ou bi/multilatérales.
(Définition inspirée de la brochure “Les violences conjugales c’est pas un truc d’hétéro” et de Creative Intervention Toolkit)
Contrairement à une agression, le conflit est bilatéral ou multilatéral. Le conflit est une situation qui oppose plusieurs personnes ou groupes de personnes, dont les envies, besoins ou opinions entrent en contradiction.
Un conflit peut être explicite, latent. Il peut être l’expression d’une violence systémique, par exemple, un conflit ouvert entre des manifestant·es et l’Etat.
Un conflit peut être divisé en plusieurs phases, dont la première se caractériserait par la naissance ou l’accumulation de tensions, puis par une crise et enfin le règlement de contentieux, l’apaisement ou l’éloignement.
Une agression peut être psychologique, physique, sexuelle, verbale.
Une agression est une attaque unilatérale d’une personne ou groupe de personnes (auteur·ice) sur un.e autre (récepteur·ice). Cette attaque peut être verbale, physique ou psychologique. Elle vise à supprimer ou supprime la capacité de choix et/ou de défense de l’individu·e agressé·e.
Une agression est le fruit d’un choix (conscient ou inconscient). Elle a pour but de critiquer, blesser, maintenir un contrôle. Ses conséquences indirectes peuvent être le choc ou le traumatisme.