« Je veux que nous soyons honnêtes sur le fait que nous sommes en guerre (avec nous-mêmes, avec nos amantEs, avec notre communauté « radicale »), parce que nous sommes en guerre avec le monde dans son ensemble et les vrilles de la domination existent en nous-mêmes et affectent beaucoup de choses que nous touchons, de genTEs que nous aimons et de celleux nous blessons.
Mais on ne se résume pas à la douleur que l’on inflige aux autres ou à la violence que l’on subit.
Nous avons besoin de plus de communication directe (...). Aussi longtemps que nous nous rendrons vulnérables aux autres, nous ne serons jamais safe à proprement parler.
Il n’y a que les affinités et la confiance gardée. Il n’y a que la confiance perdue et la confrontation. La guerre n’est pas prête de se terminer. Améliorons nos aptitudes au conflit. »