Méta de Choc est un podcast de Elisabeth Feytit. Suite à un épisode qui déconstruit les croyances liées au genre, elle reçoit beaucoup de critiques et de réactions. Elle liste 4 réflexes qu'on peut avoir face à un discours qui nous déplaît. C'est des réflexes qu'on retrouve beaucoup sur les réseaux sociaux et dans les cercles militants. Ca peut donc servir !
Consiste à accorder une importance disproportionnée à ce que l'on perçoit de quelqu'un, son caractère, ses intentions, ses émotions, au détriment des faits et de la qualité de son raisonnement. Encore une fois ce sur quoi l'on doit se focaliser c'est cette personne fait-elle un travail sérieux et ses arguments sont-ils valables.
Ce qui vient assez vite quand on succombe à l'erreur d'attribution, c'est l'attaque ad hominem. C'est-à-dire qu'au lieu de discuter du fond, des recherches, de leurs méthodes et de leurs conclusions, on va critiquer la personne voire la dénigrer.
Consiste à présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, c'est-à-dire à lui attribuer un argument facilement réfutable, auquel il ou elle n'a en réalité jamais adhéré et qu'il n’a, en fait, pas formuler. En gros on lui fait dire ce qu'il n'a pas dit et ensuite on critique cet argument facilement démontable.
Occulter le raisonnement de son contradicteur pour l’opposer à un chercheur bien plus renommé diplômé, qui serait passé à la télé. Là encore, c’est faire usage d'un argument fallacieux et ne pas fonder son jugement sur la valeur des arguments de son adversaire. Dans tous les cas, ce qui nous motive c'est la préservation de nos a priori et de nos croyances sur le sujet débattus ou sur la personne qui est en face de nous. On veut avoir raison à tout prix, quitte à ignorer les faits avancés ou même à tordre la réalité.