La justice réparatrice a été développée dans les communautés autochtones d’Australie, de Nouvelle Zélande et du Canada. C’est un processus qui vise à réparer un préjudice en incluant les deux parties (auteur·ice/récepteur·ice) dans une recherche commune de résolution. L’objectif est de proposer une réparation à la partie lésée tout en travaillant au processus de réintégration de l’auteur·rice au sein de sa communauté ; et ainsi répondre aux besoins des deux parties.
La JT considère le conflit comme une opportunité de renforcer, améliorer, approfondir le lien social en mettant à jour ce qui ne fonctionne pas et en le travaillant ensemble. La JT part du postulat que les individu·e·s ont un fort potentiel de changement et d’apprentissage. La justice transformative travaille en parallèle le processus de guérison de la personne ayant subi les violences et le processus de responsabilisation de la personne autrice. Le principe de la justice transformatrice est de transformer l’individu·e en le.la responsabilisant afin que son comportement change dans le futur. Pour aller plus loin, voir le post sur la justice transformative.
La justice punitive est le type de justice principalement utilisé par l’État, mais c’est aussi parfois le principe du call-out, du cancelling, du harcèlement. L’objectif de la justice punitive est de punir les auteur·ices pour leurs actions à la hauteur des dommages causés par leurs actes.