Tout le monde est enthousiaste, s’investit, se découvre.
Il y a moins de monde aux réunions, aux actions, mais l’association est redynamisée par les nouvelles recrues et sur l’engouement initial. Certain·e·s membres prennent plus de place dans le groupe, cette place repose souvent sur leur ancienneté et leur bagage militant plus important que les autres.
Elle peut être causée par un clash entre deux groupes du collectif, par exemple : entre deux groupes aux caractéristiques sociales divergentes, ou entre les ancien·ne·s et les nouveaux·elles militant·e·s. La crise entraîne une demande de redéfinition des valeurs politiques ou de la répartition des tâches ; elle peut aussi être causée par un conflit interindividuel ou par une agression.
Soit le groupe parvient à surpasser cet épisode et dans ce cas-là, un nouveau cycle reprend, soit c’est la fin de l’association qui se retrouve désertée puis dissoute.
Parfois, il vaut mieux que l’association se défasse, même si cela peut être dur à admettre pour ses membres.
Chaque crise, et surtout la première, peut particulièrement menacer l’équilibre et la survie du groupe. Mais comme dans chaque couple, le conflit est inévitable et finira par arriver à un moment ou à un autre. Dans les sociétés occidentales, le conflit est surtout synonyme de danger. Beaucoup de personnes en ont peur et font tout pour l’éviter. Mais s’y confronter et le prendre comme une opportunité d’améliorer ce qui ne fonctionne pas est aussi possible.
Une personne ou un groupe parle beaucoup ; un autre se tait ou parle peu.
Une personne ou un groupe pinaille sur chaque terme, ralentit la discussion ou les actions ; d’autres veulent aller plus vite
Absentéisme
Déséquilibre des tâches
Invisibilisation des rapports structurels de domination (ex : genre, classe, race)
Invisibilisation des rapports de force matériels (ex : bagage militant et théorique ; capacités financières de chacun·e)
Ne pas sous-estimer leur place : en discuter collectivement, ne pas laisser s’envenimer.
Il est possible d’aller au devant des conflits dans la mesure du possible, en discutant de ce qui fait problème. Les solutions ne sont pas toutes faites et il faut trouver celle qui fonctionne pour votre collectif : binômes pour s’auto-former ou superviser l’arrivée des nouveaux.elles, moments informels sans alcool, formations sur le consentement, charte de comportement etc.